Le rappeur américain Russ qui a connu un succès fulgurant ces dernières années, a écrit un livre de développement personnel.
Dans It’s All In Your Head, il partage sa philosophie et les principes qui l’ont mené au sommet.
La trilogie du succès : illusion, persévérance et gratitude
Selon Russ, il y a trois qualités essentielles pour transformer la vie réelle en vie de rêve :
- L’illusion : C’est la capacité de croire en son succès futur, même quand rien dans la vie actuelle ne le laisse présager. C’est littéralement tout dans la tête.
- La persévérance : Elle donne la force de continuer malgré les obstacles.
- La gratitude : Elle permet d’apprécier ce qu’on a et ses réalisations, grandes ou petites.
Ces trois qualités forment un cercle vertueux.
L’illusion donne la foi, la persévérance fait avancer, et la gratitude attire plus de bénédictions dans la vie.
Sortir de son propre chemin
Russ insiste sur le fait que pour réussir, on doit être son plus grand fan plutôt que son plus grand obstacle.
Le plus difficile est de tenir bon entre le moment où l’on est le seul à croire en son rêve et celui où il se réalise enfin.
La confiance en soi est l’élément le plus important.
Russ affirme qu’il est couronné de succès parce qu’il est confiant, et non l’inverse.
On peut instiller cette confiance en soi et atteindre ses objectifs, quels qu’ils soient.
La puissance de la manifestation
Pour Russ, manifester ne se limite pas à penser que quelque chose va arriver.
C’est englober cette réalité avec tout son être.
C’est se tenir dans sa chambre et croire qu’on est sur la scène d’une arène.
C’est écrire des chansons et sentir au plus profond de soi qu’elles toucheront des millions de personnes.
Il faut ressentir le succès si profondément qu’on croit sincèrement qu’il arrivera demain.
Et s’il n’arrive pas demain, croire qu’il arrivera le jour suivant.
Il ne faut pas dire « Je vais réussir », mais « Je réussis ».
Le futur n’arrive jamais, il reste toujours le futur.
Il faut vivre son succès au présent.
L’importance de la déraison
Russ souligne que tout est irréaliste jusqu’à ce que ça ne le soit plus.
Il faut poursuivre son rêve malgré sa contradiction avec la réalité connue et les attentes rationnelles des autres.
On doit croire en ce qu’on fait avant que quiconque d’autre ne le fasse.
Contrairement à l’opinion populaire qui dit qu’il faut « voir pour croire », c’est en réalité l’inverse : on doit croire pour voir.
Ce qu’on met dans sa tête a un réel pouvoir.
Les pensées positives, les affirmations et un sentiment vivace de ce qu’on veut mettront sur la bonne longueur d’onde pour transformer le néant en quelque chose.
Se détacher du « quand »
Russ insiste sur le fait que le temps est un obstacle qu’on se met soi-même.
On ne peut pas mettre une date limite au succès ou à la manifestation.
Il faut se détacher du « quand » et simplement croire que cela va arriver.
La passion comme moteur
Russ met en garde contre la recherche de l’argent comme objectif principal.
Selon lui, c’est en poursuivant sa passion que l’argent nous trouvera.
Quand on est tellement absorbé par ce qu’on fait qu’on se perd dans le jeu, l’argent suivra naturellement.
Il compare cela à jouer à un jeu : il ne faut pas se préoccuper des points (l’argent), mais se concentrer sur l’amour du jeu.
Quand quelqu’un est confiant et passionné, son enthousiasme est contagieux.
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L’importance de l’entourage
Russ souligne que l’énergie des personnes qui nous entourent déteint sur nous. Il faut donc choisir son entourage avec soin.
La peur est le mur, la croyance est ce qui catapulte par-dessus ce mur.
Le monde récompense la confiance et la croyance, pas nécessairement le talent.
Russ affirme qu’il a réussi en travaillant plus dur et en croyant plus fort que les autres.
Faire confiance à son instinct
Russ encourage à faire confiance à ses instincts.
L’intuition sait ce qu’on veut faire avant même qu’on ne le sache.
Il faut s’entraîner à écouter sa première pensée, celle qui n’est pas censurée.
Plus on réfléchit longtemps à quelque chose, plus la peur s’insinue et le doute s’installe.
Russ conseille de ne pas hésiter.
Le « et si » tourmentera, le « tant pis » libérera.
Rester ouvert et vulnérable
Russ partage un conseil de sa mère : « Garde tes barrières baissées en permanence ».
C’est une façon de rester ouvert à recevoir.
Être ouvert ne rend pas seulement plus réceptif à l’inspiration, aux idées et au succès, mais permet aussi d’être plus vulnérable dans sa musique et dans sa vie.
Russ souligne que lorsqu’on est honnête sur ses vulnérabilités et qu’on les porte fièrement, on empêche les autres de les utiliser contre soi.
Si on est franc sur ses échecs, ses peurs et ses faiblesses, il est beaucoup plus difficile de les utiliser contre soi.
Ne pas vivre pour l’approbation des autres
Si on vit pour l’approbation des autres, on aura toujours un vide en soi.
Il faut remplir ce vide avec l’auto-approbation, qui s’épanouira en amour-propre.
Il ne faut pas se soucier de ce que les autres disent de soi.
Il faut se soucier davantage de ce qu’on dit de soi-même.
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La persistance est la clé
Russ insiste sur l’importance de la persistance.
Il n’a jamais perdu une once d’enthousiasme, il a juste perdu la notion du temps.
C’est là qu’il a trouvé le succès.
Il faut avoir une vision tunnel sur son objectif et garder la tête baissée.
Il ne faut pas se laisser distraire par le besoin constant de regarder autour de soi.
Il faut continuer d’avancer de manière constante et positive.
Si ça ne marche pas, il faut pivoter, changer d’approche, mais continuer d’avancer.
Il ne faut jamais arrêter d’apprendre.
L’urgence comme moteur
Russ encourage à agir avec urgence.
Il faut agir comme si on essayait de réussir ce soir même, comme s’il y avait quelqu’un d’autre dans son sous-sol qui travaille super dur et qui va nous le prendre si on ne le fait pas en premier.
Rien ne va changer entre maintenant et plus tard à moins qu’on ne fasse quelque chose.
Remettre à plus tard est le meilleur moyen de ne jamais rien faire.
L’action est cruciale
Russ souligne que toutes les pensées positives et la confiance en soi sont inutiles si elles ne se traduisent pas en action.
On peut penser qu’on est le meilleur, mais si on ne fait rien, personne ne le saura jamais.
Il faut continuer de faire, de créer, de pousser.
C’est une question de production.
Il faut le faire pour pouvoir le refaire.
La répétition est le père de la perfection.
La gratitude comme carburant
Russ insiste sur l’importance de reconnaître ses réalisations et d’éprouver de la gratitude pour ses victoires, grandes et petites.
La gratitude est la façon de dire à l’univers : « Merci, j’en veux encore ».
Le voyage est le succès
Russ rappelle que trop de gens attendent d’arriver au succès.
Ils suspendent leur bonheur et leur épanouissement jusqu’à ce qu’ils atteignent une destination qui n’existe pas.
Le voyage est le succès.
Tant qu’on reste sur son chemin et qu’on sait où on va, on doit accepter que tout obstacle sur sa route est exactement là où il doit être.
La réalité est que ce n’est pas facile.
Ce n’est pas censé l’être.
Une certaine dose de lutte est nécessaire pour apprécier le succès.
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