Jay Shetty : PENSER COMME UN MOINE – Résumé Et Avis Sur Le Livre

Livre Penser comme un moine de Jay Shetty

Résumé du livre Penser comme un moine :  Pour une vie moins stressante et plus riche de sens de Jay Shetty.

A travers son expérience en tant que moine, Jay Shetty nous enseigne comment appliquer les principes et les idéaux qui l’ont lui-même guidé.

En combinant le fruit de son apprentissage et le savoir d’anciens sages, Jay nous prouve qu’il est possible de vivre une vie plus épanouie, plus heureuse et plus riche de sens.

Avec ce livre, Jay Shetty nous donne l’opportunité d’apprendre et d’adopter à notre tour l’état d’esprit qui guide les moines.

Penser comme un moine est un véritable guide pour tous ceux et celles qui souhaitent être moins stressés et avoir une vie plus épanouissante.

Qui est Jay Shetty ?

Jay Shetty est un britannique d’origine indienne âgé de 33 ans. Il est l’influenceur le plus suivi au monde avec plus de trente millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. 

Orateur, blogueur et créateur de contenu, Jay Shetty a su s’imposer sur la toile en partageant son savoir et la sagesse qu’il a acquise en devenant moine à l’âge de 18 ans.

Jay aborde des sujets aussi variés que le bien-être, la santé et les relations.

De par son expérience personnelle et son histoire, il est la personne la plus apte à nous transmettre le savoir des moines.

Chapitre 1 : L’identité

Le plus souvent, on adopte une identité en fonction du lieu où l’on se trouve ou des personnes que l’on fréquente.

On se soumet à la pensée des autres, quitte à devoir renoncer à nos valeurs. Dès lors, il nous arrive de perdre notre véritable personnalité et de ne plus être nous-même.

Le véritable moi

« Notre identité est liée à ce que les autres pensent de nous, ou plus exactement à ce que nous pensons que les autres pensent de nous ».

Il y a des moments où il est préférable de se questionner sur les normes culturelles ou sociales de notre environnement.

C’est notamment en s’interrogeant sur la pertinence de ces normes que l’on peut réellement comprendre si notre environnement est en adéquation avec nos objectifs de vie.

Bien que notre famille et nos amis proches souhaitent notre bonheur, la définition du succès ne doit pas être dictée par ces derniers.

D’où l’importance de filtrer le bruit extérieur afin de ne regarder que ce qui se passe à l’intérieur de soi.

Les influences externes

« Quand on se coupe des opinions, des attentes et des obligations du monde qui nous entoure, on commence à s’entendre ».

Nos valeurs sont directement influencées par l’éducation que l’on reçoit tout au long de notre vie et par toutes les choses qui nous entourent au quotidien.

Les fondements monastiques consistent à supprimer les distractions qui empêchent de se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire les désirs physiques et mentaux.

Vivre dans le strict nécessaire à l’Ashram a permis à Jay de prendre conscience de l’importance du lâcher prise.

Reconnaître et filtrer le bruit des influences extérieures permet de voir ce que nous sommes vraiment.

Les valeurs essentielles, c’est-à-dire celles qui ont le plus d’importance doivent nous guider vers les choses que nous aspirons être.

La réflexion

Jay Shetty recommande trois méthodes afin de se créer un espace de réflexion :

  • Se poser quotidiennement pour réfléchir sur la journée et sur les émotions ressenties
  • Se rendre dans un endroit inconnu au moins une fois par mois afin de créer un changement brutal
  • S’impliquer dans quelque chose qui a du sens à nos yeux

Les valeurs

Il existe deux types de valeurs : les valeurs supérieures et les valeurs inférieures. La gratitude est un exemple de valeur supérieure, tandis que la cupidité est un exemple de valeur inférieure.

Les valeurs supérieures donnent un sens à notre vie et nous guident vers le bonheur.

Les valeurs inférieures nous éloignent de nos objectifs et nous mènent vers l’angoisse et la dépression.

Une fois que l’on connaît ses valeurs, il est tout de suite plus facile de s’ouvrir aux autres.

On peut alors s’entourer de personnes qui nous ressemblent et qui partagent les mêmes idéaux que nous.

Chapitre 2 : La négativité

Nous avons trois besoins émotionnels fondamentaux : la paix, l’amour et la compréhension.

Toute menace à l’encontre d’un de ces besoins provoque de la négativité, et celle-ci est présente dans toutes les sphères de la société.

À ses débuts à l’ashram, Jay Shetty avait pour consigne de trouver dix qualités à chaque fois qu’il émettait une critique négative à l’égard d’une personne.

En faisant ainsi, il a développé la capacité à voir les aspects positifs des choses.

La négativité est contagieuse

Nous essayons inconsciemment de plaire et d’être en accord avec les autres.

On essaie de se conformer afin d’éviter les conflits et pour se sentir appartenir à un groupe.

Ce phénomène porte le nom de conformisme.

Le conformisme s’applique aussi bien avec des éléments négatifs. La tendance à se plaindre est par exemple amplifiée dans un société où un grand nombre d’individus se plaignent déjà.

Les personnes négatives

Il existe sept types de personnalités négatives : le râleur, le persécuté, la victime, le critiqueur, le petit chef, le compétiteur, le contrôleur…

Chacune de ces personnalités possède un comportement négatif qui lui est propre.

La bonne attitude à adopter à l’égard de ces individus consiste à ne pas juger leurs comportements, mais plutôt d’essayer de neutraliser leur charge négative afin qu’elle devienne positive.

Pour cela, il faut essayer de comprendre le problème à l’origine de leur négativité : le petit chef a par exemple besoin de se sentir plus apprécié.

Inverser la négativité externe

« L’approche du moine consiste à creuser les choses jusqu’à la racine, à poser un diagnostic et à clarifier une situation afin de pouvoir se l’expliquer simplement ».

Prendre du recul

Prendre du recule signifie éviter les choses susceptibles d’engendrer des pensées ou des émotions négatives.

Pour y arriver, il faut lâcher prise émotionnellement et physiquement.

Devenir un observateur objectif

Devenir un observateur objectif consiste à prendre du recul et à observer les événements sans être pris dedans.

Cela sous-entend de savoir faire la différence entre l’identité d’une personne et son caractère négatif.

C’est aussi comprendre qu’une personne qui fait du mal autour d’elle est une personne qui souffre avant tout.

Le moine sait aborder les conflits et la négativité en se détachant de la charge émotionnelle.

Il ne juge pas le moment présent et ne laisse pas son ego prendre le dessus sur la situation.

Le principe 25/75

Jay préconise d’avoir un entourage composé d’au moins 75 % de personnes positives.

Dans un entourage composé de quatre personnes par exemple, il faut qu’au moins trois de ces personnes soient positives.

Vous ne tolérez pas plus d’une personne négative dans votre entourage.

Respecter le principe 25/75, c’est s’assurer de faire partie d’une communauté qui s’entraide et s’inspire mutuellement.

Inverser la négativité interne

« Plus on se définit en se comparant à son entourage, plus on est perdu ».

Le fait de reconnaître et de neutraliser la négativité externe permet de se concentrer sur la négativité interne.

Être libre ce n’est pas chercher à réaliser tous ses désirs, mais lâcher prise sur ce qui n’est pas désirable.

Pour être libre, il faut avoir la conscience de soi, puis la maîtrise de soi.

Afin de purifier leurs pensées, les moines prennent conscience du problème, gèrent le problème puis le corrigent.

Jay nous conseille d’utiliser la méthode Identification, introspection, transformation, tout droit inspirée de la pratique des moines.

Cette méthode consiste à prendre conscience d’une émotion ou d’un problème, de prendre du recul et s’interroger sur l’origine de celui-ci. Puis enfin, modifier son comportement.

Transformer la colère

« Quand on accepte qu’on ne puisse changer le passé, on commence à accepter ses propres imperfections et erreurs, à se pardonner et, ainsi, à s’ouvrir à la guérison émotionnelle à laquelle tout un chacun aspire ».

La gestion de la colère passe par sa transformation. La transformation de la colère passe par le pardon.

En langue Sanskrit, le pardon est désigné par le mot ksama.

Pardonner étant avant tout un acte interne, il n’est pas obligatoire de s’exprimer à l’oral pour en ressentir les bénéfices.

Le pardon envers soi-même est tout aussi important, car il permet d’avoir l’esprit tranquille.

Selon la Bhagavad-Ghita, l’approche du pardon passe par des modes de vie appelés gunas.

Ces modes de vie sont l’ignorance, l’impulsivité et la bonté.

Jay Shetty considère les gunas comme étant les fondements de son approche du pardon. Cette approche peut dès lors être classé en quatre niveaux :

  1. L’absence de pardon
  2. Le pardon conditionnel
  3. Le pardon transformateur
  4. Le pardon inconditionnel

Chapitre 3 : La peur

lLa peur est comme une alarme, un lanceur d’alerte

Car on nous a principalement appris à considérer la peur comme étant quelque chose de négatif, celle-ci nous coupe trop souvent de nos aptitudes lorsqu’elle se manifeste.

Se laisser dominer par la peur, c’est prendre le risque de passer à côté d’opportunités.

Bien qu’il soit impossible de vivre à l’abri de la peur, ceci n’est pas une mauvaise chose.

La peur est comme une alarme, un lanceur d’alerte. Le plus important est donc la manière dont nous réagissons aux signaux qu’elle nous envoie.

Il est possible de contrôler sa peur en se questionnant mentalement sur celle-ci, car se questionner sur ses peurs permet de les mettre en veille.

La maîtrise de la peur permet alors d’identifier et de gérer des schémas mentaux et comportementaux inappropriés.

La réaction au stress

« Pour transformer notre relation avec la peur, nous devons changer la perception que nous avons d’elle ».

Le stress est un état de peur qui empêche d’avoir une bonne analyse de la situation. Il affecte en mal le système immunitaire et empêche la guérison du corps.

C’est en se confrontant à nos peurs et à nos difficultés que l’on prend conscience de ce que nous sommes capables de faire.

Cette confrontation face à la peur nous donne des perspectives qui nous permettent de faire la distinction entre peur utiles et peur inutiles.

Dialoguer avec notre propre peur nous fait ressentir qu’elle est seulement une expérience.

C’est en se rapprochant d’elle et en l’acceptant qu’on parvient à la maîtriser.

Créer un lien intime avec la peur permet de reconnaître les situations dans lesquelles elle se manifeste.

Une fois qu’on a reconnu les schémas qui nous font nous détourner de la peur, on est alors en mesure de savoir si la peur ressentie est utile ou inutile.

La cause et le remède

« Le détachement, c’est la capacité d’apprécier les choses sans vivre sous la peur d’avoir à les perdre ».

Une erreur que beaucoup d’individus font est d’assimiler le détachement à l’indifférence.

La peur est principalement causée par l’attachement. En nous attachant à des choses temporaires, on leur permet de devenir des sources de peur et de souffrance.

C’est en appliquant le détachement qu’il est possible d’empêcher la création de la peur.

Savoir faire la différence entre peur inutile et peur utile est primordial. Une peur nocive peut être minimisée en prenant conscience qu’il y a des choses qu’on ne peut pas contrôler dans la vie.

C’est en se concentrant sur les choses que l’on peut contrôler que l’on parvient à gérer ses peurs.

Gérer la peur à court terme

C’est par ce qu’on juge le moment présent qu’on se retrouve sous le coup du stress.

Lorsqu’on panique, on anticipe des éventualités qui ne se sont pas encore produites, on imagine des scénarios qui n’existent pas.

Là encore, appliquer le détachement est la solution qui permet de se détacher du stress.

Si la peur et le stress vous ont déjà submergés, Jay Shetty préconise d’utiliser la technique de respiration suivante afin de court-circuiter la panique :

  • Inspirer en comptant jusqu’à quatre
  • Retenir son souffle pendant quatre secondes
  • Expirer en comptant jusqu’à quatre
  • Recommencer

Gardez néanmoins en tête que cette technique est uniquement une solution de court terme.

Si la peur n’est pas maîtrisée et que vous n’êtes pas assez détaché, elle reviendra vous hanter.

Chapitre 4 : L’intention

« L’argent et la célébrité ne sont que des façades. Nous ne sommes jamais en quête d’une chose, mais du sentiment que nous pensons qu’elle nous procurera ».

Dans ce chapitre du livre, Jay Shetty aborde la notion d’intention et nous aide à mieux comprendre comment les moines l’expriment.

Les quatre motivations

D’après la philosophie hindoue, il existe quatre motivations qui nous poussent à accomplir nos projets et nos rêves : la peur, le désir, le devoir et l’amour.

Toutes nos actions sont la conséquence directe d’une de ces motivations. Néanmoins, elles n’ont pas la même viabilité et la même pertinence.

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la peur peut être un mauvais élément de motivation à cause de son effet paralysant et nocif.

Tout comme la peur, le désir peut également se révéler être une mauvaise source de motivation, car on tend à penser que le succès correspond au bonheur.

Le bonheur et l’épanouissement viennent avec la maîtrise du mental, du cœur et des émotions.

Le devoir et l’amour sont des motivations beaucoup plus pertinentes.

En effet, être motivé à réaliser quelque chose pour une personne que l’on aime procure beaucoup plus de satisfaction personnelle.

La quête du sens est un paramètre beaucoup plus important que le succès en termes de satisfaction procurée.

En règle générale, les individus normaux recherchent une vie pleine de sens et de joie, tandis que les moines cherchent une vie pleine de sens.

L’échelle des raisons

« Pour vivre intentionnellement, il nous faut chercher la raison la plus profonde qui motive notre envie ».

D’après Jay, l’intention correspond à l’objectif dont la raison est déterminée dans le cœur et le mental. Elle définit l’individu et guide ses actes.

Les moines s’intéressent aux questions, tandis que la plupart des gens s’intéressent aux réponses. Pour une grande majorité d’individus, l’intention n’est pas assez définie et explorée.

Il est nécessaire d’aller plus loin dans l’interrogation personnelle quand on cherche à comprendre ses intentions.

En procédant ainsi, on se rend compte que l’intention initiale n’est pas vraiment celle qu’on pensait être.

Le plus souvent, c’est la recherche d’un sentiment intérieur (le bonheur, la confiance, la sécurité) qui est à l’origine de l’intention, mais ce sentiment est souvent dissimulé derrière autre chose.

Des graines et des mauvaises herbes

C’est à l’aide de l’analogie des graines et des mauvaises herbes que Jay a su clarifier ses intentions.

De bonnes intentions comme l’amour et la compassion permettent de faire pousser un bonne graine, tandis que des intentions mauvaises et rancunières comme la jalousie ne permettent que de faire pousser des mauvaises herbes.

Vivre ses intentions

Avoir des intentions n’est pas suffisant, il faut aussi passer à l’action, car toute volonté nécessite d’être mise en action pour qu’elle devienne réelle.

Vivre ses intentions équivaut à se définir par ses intentions et non pas ses réussites personnelles.

S’identifier à un titre ou à une profession revient à perdre son identité à partir du moment où on ne peut plus la revendiquer ou l’exercer.

Faire le travail

« Être moine, ce n’est pas admirer une personne en train de méditer. C’est se réveiller à la même heure que ce moine, adopter son mode de vie et développer ses qualités ».

Après avoir trouvé les motivations qui nous poussent et nous motivent, il est nécessaire de s’interroger sur le travail nécessaire pour y parvenir.

La première étape consiste à se demander si le travail nous épanouira, car il n’est pas possible de se donner complètement dans un processus si on ne porte pas d’intérêt profond.

S’il n’y pas d’épanouissement, cela veut soit dire que les intentions ne sont pas les bonnes, ou soit que les raisons d’agir sont mauvaises.

L’échec ne doit pas nous arrêter, mais il signifie qu’il faut trouver une autre voie pour accomplir nos objectifs.

Pour mieux accomplir le travail, Jay recommande de trouver des modèles et de s’en inspirer. Vous pourrez trouver ces modèles en lisant des biographies.

Gardez en tête qu’il n’y a pas qu’un seul moyen d’accomplir un objectif. Il peut y avoir plusieurs chemins.

Autre point important, des actions similaires peuvent avoir des intentions différentes.

Méditation : Respirez

« La nature physique de la respiration aide à calmer les distractions mentales ».

La méditation de pleine conscience peut nous aider à voir ce que nous ne voulons pas. Elle rend visible ce qui la rend difficile et crée un espace de réflexion.

La respiration change en fonction des émotions, mais il arrive bien souvent que certaines réactions soient trop instinctives et inutiles.

La respiration consciente et contrôlée permet de se stabiliser et de modifier instantanément son énergie.

En alignant notre respiration, nous apprenons à nous aligner avec toutes sortes d’émotions ressenties.

Voici un exemple de méditation à essayer :

  • Inspirer en comptant jusqu’à quatre
  • Expirer en comptant jusqu’à quatre
  • Le faire à dix reprises

Chapitre 5 : Le sens de la vie 

Dans ce chapitre du livre, Jay Shetty nous apprend et nous explique la manière dont il est possible de trouver un sens à la vie.

A l’aide d’anecdotes vécues à l’ashram, il nous enseigne l’importance d’effectuer des tâches qui peuvent paraître inutiles et déplaisantes.

Dans un premier temps, celles-ci permettent de lâcher prise et amènent à l’ouverture d’esprit.

Dans un second temps, chacune de ces tâches apporte un enseignement à celui qui les effectue, car c’est uniquement en effectuant des tâches diverses et variées qu’il est réellement possible de découvrir celles qui nous correspondent et nous animent le plus.

Un mot de l’ashram pour décrire le sens de la vie est « Dharma ». Ce mot est l’association de la passion et des aptitudes (Varna et Seva).

En français, le Dharma peut s’apparenter au mot vocation. Vivre et suivre son Dharma permet d’être heureux et épanoui.

Le Dharma peut être représenté par une formule simple :

Dharma = Passion + Expertise + Utilité

Le chemin vers le Dharma peut ne pas directement être perçu, et certains individus ne trouvent que très tardivement leur Dharma. C’est pour cette raison qu’il faut être patient.

Pour faciliter l’identification de son Dharma, il faut déterminer ses passions et les activités que l’on aime faire et que l’on fait bien.

Lorsque l’on trouve notre Dharma, l’ego et la jalousie envers les autres tendent à disparaître.

Les Varna

Il existe quatre types de profils de Dharma : le leader, le créateur, le guide et le fabricant. Ces différents profils sont appelés les Varna.

Bien qu’il existe différentes façons de vivre son Dharma, les Varna permettent d’identifier des types de profils.

Il n’y a pas de profil meilleur qu’un autre, il s’agit là d’une classification permettant d’identifier une vocation spécifique en regroupant des passions et des penchants naturels.

Chaque type de Varna possède des capacités propres et des réactions distinctes face aux évènements. Jay Shetty identifie les professions appartenant à chacun des Varna :

  • Le leader : politique, armée, justice
  • Le créateur : artiste, entrepreneur, marketeur
  • Le guide : coach, professeur, mentor
  • Le fabricant : médecin, codeur, musicien, cuisinier

Nos passions et notre raison d’être ne se trouvent pas dans le mental, mais dans notre cœur.

Il est donc important de ne pas laisser le mental faire obstruction à nos passions. Je vous invite à aller lire mon résumé du livre Can’t Hurt Me de David Goggins si vous voulez en savoir plus sur le mental.

Les excuses et les prétextes tels que « Je n’ai pas le temps » ne doivent pas être un obstacle à votre Dharma.

Chapitre 6 : Le quotidien

« L’émotion que vous avez au coucher le soir est très probablement celle que vous aurez à votre réveil le lendemain matin ».

C’est en comprenant et en acceptant qu’il devait se coucher tôt pour pouvoir se lever tôt que Jay Shetty changea sa façon de vivre sa journée.

Se lever tôt le matin, c’est s’assurer de commencer la journée sur le bon ton. Cela permet de commencer la journée paisiblement.

Jay recommande de se lever une heure plus tôt que d’habitude pour avoir une journée plus productive et réaliser des choses que l’on ne pourrait pas accomplir en temps normal.

Ce temps libre permet d’oublier toutes les responsabilités de la journée. Il s’agit donc d’un moment privilégié pour soi.

Si vous avez du mal à vous lever plus tôt, commencez par vous lever quinze minutes plus tôt que d’habitude.

Augmentez graduellement de quinze minutes supplémentaires chaque semaine.

Préparer sa soirée participe à assurer une bonne journée. Jay conseille de songer aux choses que vous souhaitez accomplir le lendemain avant d’aller vous coucher.

Le fait de savoir ce que vous avez à faire pour le lendemain simplifiera le reste de votre journée et vous permettra de gagner du temps.

Les habitudes

Une mauvaise habitude que nous avons consiste à allumer ou à prendre son téléphone portable dès le réveil.

En faisant ainsi, on a peine le temps de se réveiller qu’on se trouve bombardés d’informations. On est directement submergés par le stress, la pression et l’angoisse.

Le problème qui se pose est que nous ne sommes pas constitués pour des transitions aussi rapides sur le plan mental et physique.

Les habitudes permettent de nous ancrer et de guider nos journées. Les méditations effectuées par Jay dictent le rythme de sa journée.

Il est cependant important de ne pas se laisser emporter par la monotonie.

Il est préférable de débrancher son pilote automatique de temps en temps, et d’essayer de remarquer de nouvelles choses dans la vie de tous les jours.

L’idée est de rester aussi souvent que possible dans le moment présent, en étant parfaitement conscient de ce qu’il se passe.

« Être présent est la seule façon de mener une vie véritablement riche et pleine ».

Les lieux que nous fréquentons ont aussi une grande importance. Chaque endroit possède une énergie différente dont émane un ressenti particulier.

Il y a certains endroits qui sont plus propices à notre dharma que d’autres. Il faut donc définir le rôle de ces endroits pour s’épanouir.

Évitez par exemple de travailler sur votre lit, ou de manger dans votre chambre. Chaque espace doit être délimité et consacré à une seule activité.

Chapitre 7 : Le mental

Dans ce chapitre, Jay Shetty aborde en profondeur le concept du mental et nous enseigne des techniques pour parvenir à le maîtriser.

Jay a rapidement compris que nous n’étions pas notre mental.

Nos pensées peuvent être comparées à des branches, tandis que notre mental peut être comparé à un singe se balançant sur chacune des branches, sans but précis.

« La procrastination crée un conflit entre ce que nous pensons devoir faire, parce que c’est bon pour nous, et ce que nous voulons faire sur le moment ».

Celles-ci sont majoritairement portées sur la peur, le stress et la négativité.

Afin de triompher des obstacles et avancer dans la vie, il est nécessaire d’apprécier, exercer et renforcer la relation que l’on entretient avec le mental.

Il arrive que le mental s’oppose à nous-mêmes et à nos pensées. Ce dernier nous oriente vers des décisions qui nous font culpabiliser, car elles s’opposent à nos valeurs et à nos principes moraux.

La procrastination est un bon exemple du conflit qui existe entre pensées et mental.

« Comme dans toute interaction, la qualité de notre communication avec le mental se fonde sur notre historique relationnel avec lui ».

Le mental du moine peut être comparé à un adulte, tandis que le mental agité peut être comparé à un enfant.

Pour maîtriser sa relation avec le mental, il est nécessaire d’avoir un équilibre similaire à celle d’une relation entre un enfant et un adulte : Il ne faut pas que le parent soit trop strict ou trop laxiste avec l’enfant.

Les sens

Une analogie des Upanishads (texte philosophique Hindoue) compare le mental à un char tiré par cinq chevaux :

  • Le char représente notre corps
  • Les chevaux représentent nos cinq sens : le toucher, le goût, l’odorat, l’ouïe et la vue
  • Le conducteur, aussi appelé aurige, représente l’intellect
  • Les rennes représentent le mental

Cette analogie prend le sens suivant : si notre intellect n’est pas assez entraîné et maîtrisé, nos cinq sens contrôlent notre mental qui influence en mal notre comportement.

La maîtrise de nos cinq sens est alors indispensable pour y remédier. 

Nos sens influencent nos désirs et notre attachement. Ils nous poussent à agir impulsivement, de manière passionnée en recherchant uniquement le plaisir.

Pour calmer leur mental, les moines calment leur sens.

Jay Shetty utilise ici l’exemple des moines shaolin, qui cultivent leur calme intérieur dès leur plus jeune âge afin de repousser le stress physique, mental et émotionnel.

Le mental du moine anticipe, tandis que le mental agité réagit.

Le mental étant facilement influencé par nos sens, il faut éviter de stimuler les sens et minimiser la tendance réactive du mental.

Pour cela, l’intellect doit éviter les situations mentales difficiles à maîtriser : on évite de mettre des gâteaux appétissants dans ses placards lorsqu’on essaie de suivre une diète par exemple.

La maîtrise de soi

« Le meilleur moyen de remplacer les voix dans votre tête consiste à commencer à leur parler. Littéralement ».

Du point de vue du moine, le plus grand pouvoir est la maîtrise de soi. Cette maîtrise permet de se concentrer pleinement sur son Dharma.

La méditation est une des nombreuses façons qui permettent d’arriver à la maîtrise de soi.

Nos croyances, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, se renforcent avec nos pensées. Il s’agit alors de modifier sa façon initiale de penser.

Nous ne sommes ni notre mental ni nos pensées, mais sans reprogrammation mentale intentionnelle, les pensées autodestructrices et les souffrances vécues vont mentalement se reproduire et se recréer.

Notre subconscient répète nos schémas mentaux et nos modèles de pensées de façon automatisée.

Afin d’y remédier il est nécessaire de se débarrasser des stimulations sensorielles indésirables, et de procéder à une reprogrammation mentale.

La méthode de reprogrammation mentale consiste à examiner les réactions automatiques du mental, plus précisément celles qui émanent de notre subconscient.

Il s’agit alors de se parler à soi-même et à haute voix de préférence (évitez de le faire en public ou vous risquerez de passer pour un fou).

Si l’on aperçoit notre mental nous décourager par des phrases comme « tu n’y arriveras pas », il faudra alors rétorquer à haute voix par « je vais y arriver ».

Bien que cela soit plus efficace à haute voix, vous pouvez également avoir ce dialogue mentalement dans votre tête.

Maîtriser son mental

« Nous recherchons ce qu’il y a de pire en nous et nous nous racontons que cela ne changera jamais ».

Nous allons voir dans cette partie du livre des techniques à utiliser pour influencer et maîtriser votre mental.

Le recadrage :

On a tendance à se rabaisser mentalement. Il s’agira dorénavant d’identifier ses progrès et ses accomplissements plutôt que ses erreurs et ses échecs, puis changer les pensées négatives et indésirables en pensées positives : « je n’y arrive pas » devra par exemple être remplacé par « je peux y arriver ».

Néanmoins, il ne s’agit pas seulement d’un travail mental. Il faut aussi passer à l’action, et appliquer les affirmations mentales pour qu’elles se renforcent.

Faire un ralenti :

Le recadrage peut aussi se faire à l’écrit. Il suffit de prendre quinze minutes et d’écrire toutes les pensées qui nous traversent l’esprit.

Cela permet de faire une pause mentale et de mettre ses pensées en perspective.

« Lorsque le mental s’arrête de s’agiter et se met à l’écoute, vous pouvez faire naître un sentiment de compassion à l’égard de vous-même et l’intégrer au monologue interne ».

Avoir de la compassion envers soi-même :

Il s’agit d’être compatissant envers ses pensées et ses sentiments, mais en même temps d’observer sans juger.

Le plus souvent, on n’oserait pas faire à autrui les critiques que l’on se fait à soi-même.

C’est pour cette raison qu’Il est primordial de se traiter avec le même amour et le même respect que l’on témoignerait envers les autres.

Il faut donc changer son vocabulaire interne en un nouveau qui correspond davantage à ce que l’on souhaite devenir.

« De même que le passé ne peut être changé, l’avenir ne peut être connu ».

Rester présent :

Passer son temps à s’inquiéter du futur ou ressasser constamment le passé est contre-productif et nous empêche de vivre.

Le mental nous distrait plus qu’il nous protège lorsque ce dernier s’oriente vers le futur où vers le passé.

Tâchez donc de rester le plus longtemps possible dans le moment présent.

Rien ne vous possède 

« La Bhagavad-Gita considère que le détachement consiste à faire ce qu’il faut parce qu’il le faut, sans s’inquiéter du succès ou de l’échec de notre action ».

L’attachement crée la souffrance. On ressent de la souffrance lorsqu’on nous enlève des choses auxquelles on est attaché.

Le détachement consiste à prendre du recul sur la peur et permet de créer une distance entre soi et son mental.

C’est seulement en étant détaché que l’on peut maîtriser le mental.

« Le détachement, ce n’est pas rien posséder, mais c’est n’être possédé par rien ».

Le détachement peut être renforcé grâce au jeûne, au silence, à la méditation, à l’exposition à de très fortes ou à de très basses températures.

C’est en prenant conscience que l’inconfort est principalement mental qu’on y parvient.

Comment se détacher :

« Se détacher, ce n’est pas ignorer complètement son corps et son mental ».

Il s’agit de diriger ses voix mentales et son corps dans le bon sens. Plus on s’entraîne à maîtriser son mental et moins cela demande d’effort.

Voici le cheminement nécessaire pour y parvenir :

  • Prendre conscience de son attachement, décrire son ressenti et identifier les moments où on est le plus vulnérable
  • Arrêter de nourrir le comportement où le repenser
  • Changer de comportement en le supprimant totalement ou progressivement

Chapitre 8 : L’ego 

L'absence d'ego de Warren Buffet et Bill Gates est représenté par ce meme.

Dans ce chapitre, Jay nous explique en détail les fondements de l’ego et ses conséquences désastreuses s’il n’est pas contenu.

Être humble c’est accepter d’apprendre, mais également accepter que l’on sait très peu de choses. Le principal obstacle consiste à penser que l’on sait tout.

Cet obstacle découle tout droit de l’ego.

Il existe deux types d’ego : le vrai ego et le faux ego. Le vrai ego correspond à la conscience qui nous éveille à la réalité, tandis que le faux ego est une identité créée pour se donner le sentiment d’être important.

Dans ce chapitre, Jay se concentre principalement sur le faux ego.

« Il s’agit d’un mélange complexe de ce que nous sommes, de ce que nous voulons être, de l’image que nous espérons donner et de nos sentiments à un moment donné ».

L’ego permet de dissimuler notre véritable nature. Nos angoisses font que nous essayons de nous convaincre nous-mêmes, mais également au reste du monde à quel point nous sommes spéciaux et importants.

On se crée alors une fausse image pour y parvenir. L’ego souhaite attirer l’attention, et nous pousse à mentir.

Le plus souvent, on s’habille pour impressionner et rechercher l’attention des autres.

L’exemple du meme de Bill Gates et Warren Buffet illustre bien une attitude non portée sur l’ego.

L’ego crée un savoir de façade et rabaisse les autres afin de se prouver qu’il est supérieur.

Il sépare les humains et invente des hiérarchies factices qui reposent sur des critères insignifiants tels que la couleur de peau et l’origine sociale.

Les moines mettent un point d’honneur à traiter tout un chacun avec honneur et respect.

L’ego nous empêche d’apprendre et de grandir.

Lorsqu’on est en pleine conversation, il est préférable d’avoir l’état d’esprit de l’explorateur.

C’est-à-dire un état d’esprit qui consiste à étudier les différentes options et à valoriser la continuité (en pleine conversation, vous n’interrompez pas votre interlocuteur pour montrer à quel point ce que vous avez à dire est important), plutôt que l’état d’esprit du soldat dont le but est de protéger et défendre son camp (vouloir avoir raison et donner son avis à chaque fois).

« On ne peut se remplir de connaissances et d’expériences gratifiantes qu’à condition de s’autoriser au préalable à être vide« .

Lorsque l’on pense tout savoir, on se crée des barrières qui nous font passer à côté d’opportunités d’apprentissage.

Il faut faire attention à ne pas s’estimer trop spécial lorsque l’on réussit, car l’ego isole.

L’ego peut détruire tout ce qu’il a construit, car lorsqu’il est démasqué, il se retrouve sans défense.

A la suite d’un problème de santé qui l’éloigna du monastère et avec la forte conviction que son Dharma n’était pas d’être moine, Jay Shetty quitta l’ashram pour retourner vivre chez ses parents.

Que pensait sa famille et ses proches maintenant qu’il a abandonné ce qu’était son rêve, se demandait-il.

C’était son ego qui était le plus préoccupé par cette interrogation.

« Si vous ne transformez pas votre ego, c’est la vie qui se chargera de le briser pour vous ».

L’humilité

L’ego nous rabaisse autant qu’il nous idéalise. L’humilité permet de guérir l’ego et nous aide à comprendre nos faiblesses.

Au sein du monastère, l’humilité s’acquiert en faisant des tâches simples.

En plus d’aider à développer le caractère et les connaissances des moines, ces tâches permettent également l’introspection.

Se souvenir de ses erreurs et oublier ses exploits permet de développer la gratitude et contenir l’ego.

C’est par la pleine conscience que l’on peut remarquer son ego, et remarquer son ego, c’est minimiser son pouvoir.

« Quand on se pose en victime, l’ego se reflète à l’extérieur. On croit que les pires choses au monde nous arrivent ».

Lorsque l’on se trouve face à l’échec, l’ego peut soit nous défendre, soit nous rabaisser.

La crainte de l’échec nous fait rater des opportunités, car on a peur que l’ego soit blessé.

La confiance en soi

C’est la confiance en soi qu’il faut développer et non l’ego. La confiance en soi permet de s’accepter tel que l’on est réellement.

Néanmoins, il existe une différence entre un ego surdimensionné et une forte estime de soi : l’ego recherche l’attention tandis que la confiance se suffit d’elle-même.

Des avis de personnes de confiance permettent de développer la confiance en soi.

C’est uniquement les remarques de ces individus qu’il faut prendre en compte. Cela permet ainsi de filtrer les avis et remarques superflues que l’on reçoit quotidiennement.

« L’approche du moine consiste à se fier au guru (votre guide), aux sadhu (les autres enseignants et saints) et aux shastra (écritures) ».

De cette manière, les moines obtiennent des feed-back d’individus et de sources ayant des perspectives différentes.

L’ego doit être mis de côté lorsqu’un conseil est reçu, car ce dernier peut décider d’ignorer le conseil, ou le prendre trop à cœur.

Il est important de garder de l’humilité dans le succès, mais aussi de l’espoir dans l’échec. 

Se fixer des objectifs de plus en plus grands permet de contenir l’ego.

Méditation : Visualisez

« Tout ce que nous construisons intérieurement peut également l’être extérieurement ».

La visualisation permet de revisiter le passé et de changer la perception d’un événement.

Il est possible de visualiser un événement tel qu’un rêve ou un événement qui se situe dans le futur afin de gérer l’émotion qui peut en découler.

La visualisation permet d’extraire une énergie passée pour l’utiliser dans le moment présent.

Les mêmes réseaux cérébraux sont utilisés quand on imagine une action et quand on réalise réellement l’action.

Il est donc primordial de s’orienter vers une visualisation d’événements positifs.

« La pratique méditative consiste en partie à observer nos pensées, à les laisser être, puis à revenir à l’objet de notre concentration ».

Des exemples de visualisation à effectuer : scanner son corps en prenant conscience de chaque membre, ou visualiser en détail un endroit dans lequel on se sent bien.

Chapitre 9 : La gratitude

« La gratitude est un sentiment d’appréciation qui émerge quand on prend conscience que quelque chose nous est précieux, sans que cela ait à voir avec sa valeur monétaire ».

Dans ce chapitre, Jay Shetty nous explique l’un des concepts majeurs de la vie d’un moine : la gratitude.

La gratitude permet d’améliorer notre santé mentale, nos relations et le sentiment d’épanouissement. 

Elle permet également de surmonter les souffrances et les traumatismes comme les ruptures amoureuses ou la perte d’un proche.

Éprouver de la gratitude permet au cerveau de sécréter de la dopamine, l’hormone du plaisir. 

Les personnes qui éprouvent souvent de la gratitude tendent à se sentir en meilleure santé et ont plus de chance de participer à des activités saines.

Être reconnaissant permet d’être dans le moment présent. Commencer sa journée dans la gratitude permet d’être ouvert aux opportunités.

Les moines commencent leur journée en remerciant afin de prendre l’habitude d’apprécier les cadeaux de l’univers.

Ils remercient la terre pour ce qu’elle leur apporte.

Exprimer sa gratitude comme le ferait un moine

Comment exprimer sa gratitude :

  • Dans un endroit calme, réfléchir et penser à ce que la vie nous a apporté de bon, puis en exprimer sa gratitude
  • Avant de commencer un repas, prendre un moment pour être reconnaissant des choses que nous pouvons manger
  • Énoncer des choses envers lesquelles nous éprouvons de la gratitude

Exprimer sa gratitude c’est aussi ne pas juger le moment présent : cela signifie qu’il faut aussi être reconnaissant envers les échecs et se satisfaire des leçons qu’ils nous enseignent.

« La bienveillance est aussi simple, et aussi dure, que cela : il s’agit de désirer sincèrement le bien d’autrui, en songeant à ce qui pourrait bénéficier à la personne et en faisant des efforts pour lui apporter cela ».

Témoigner sa gratitude envers les autres consiste principalement à les remercier de la manière la plus précise possible. La gratitude et la bienveillance vont de pair.

Tout comme avec le mental, il est important de veiller à ne pas tout le temps être en mode pilotage automatique, sous peine de ne pas pouvoir partager ses émotions avec les gens qui nous entourent.

Entrer en contact avec les gens qui nous entourent permet de nous ouvrir à des opportunités.

Des gestes de bienveillance envers des inconnus dans notre vie de tous les jours peuvent nous procurer un bien-être inestimable.

Les attitudes négatives telles que le stress et la jalousie peuvent être transformées grâce à la gratitude : il suffit pour cela d’adopter une vision plus large sur les choses et d’aider son prochain.

Chapitre 10 : Les relations

« Trop souvent, nous aimons des personnes qui ne nous aiment pas et nous ne rendons pas leur amour à celles qui nous aiment ».

Dans ce chapitre du livre, Jay nous explique l’importance des relations et les différents degrés de rapport que nous entretenons avec les autres.

L’attente représente un facteur problématique dans nos relations. On s’attend à recevoir autant que l’on donne. 

Ne pas se sentir assez aimé provient dès lors de notre propre ingratitude. 

Les moines considèrent l’amour et l’attention comme faisant partie d’un réseau de compassion et non un échange entre deux personnes.

L’amour doit être considéré comme étant un cercle. L’amour reçu provient de sources différentes. 

Plus nous donnons, plus nous recevons en retour, mais sans que cela provienne forcément de la même source. 

Cette illustration de l’amour peut être comparée à la notion de Karma qui considère que nos mauvaises et nos bonnes actions nous sont retournés.

La confiance

« Les gens rentrent dans une vie pour une raison, une saison ou toute une vie ».

Il existe quatre formes de confiance possibles dans les relations :

  • Compétence : confiance qui repose sur la confiance des opinions et des recommandations émanant d’une personne
  • Attention : confiance donnée à une personne avec laquelle on peut partager et confier ses émotions
  • Caractère : confiance reposant sur le fort sen moral d’une personne
  • Régularité : confiance envers une personne fiable et présente quotidiennement pour soi

On ne doit pas s’attendre à ce qu’une seule personne réponde à tous nos besoins. D’où la classification des quatre types de confiance. 

Celles-ci nous donnent une indication sur le fondement d’une relation.

Il est nécessaire de choisir ses relations en fonction de ce que l’on recherche, mais également en fonction de ce que l’on peut nous-même apporter aux autres.

On ne peut pas toujours compter sur sa famille pour nous apporter les bénéfices relationnels dont on a besoin. 

D’où la nécessité de s’entourer d’amis et de proches qui peuvent nous apporter ce que notre famille ne peut pas nous apporter.

On doit également accepter le fait que nos relations puissent être éphémères. 

Le niveau de confiance varie selon différents degrés d’intensité :

  • Confiance neutre : pas de rapport de confiance
  • Confiance contractuelle : la personne vous soutient seulement si vous la soutenez, et vice versa
  • Confiance mutuelle : chacune des deux personnes se soutient et s’entraide sans véritable contrepartie
  • Confiance absolue : la confiance est totalement partagée

Les études scientifiques du Dr Bella DePaulo ont montré que la plupart des individus mentaient dans une interaction sur cinq.

L’ego est là encore un des éléments responsable de ce comportement. 

C’est en partie pour cette raison que nous avons du mal à accorder notre confiance aux autres. 

Faire confiance implique un risque. Il est donc conseillé de passer par les quatre stades de la confiance afin de mener des relations saines et éviter les déceptions.

Fait intéressant à garder en tête : nous tendons à accorder plus facilement notre confiance à des individus que l’on apprécie où que l’on trouve attirants, d’où la nécessité de faire attention et se méfier lorsque notre subconscient nous dirige automatiquement.

« La plus grande erreur que nous faisons consiste à supposer que tout le monde fonctionne comme nous ».

Considérer que les autres personnes attribuent le même degré de confiance que le nôtre est une erreur. 

Il est nécessaire de prendre du recul dans nos relations et d’observer la continuité qu’il existe entre les paroles et les actes d’une personne.

L’amour

Le célibat imposé par la vie monastique a permis à Jay Shetty de libérer une partie de son attention qui était consacrée à sa vie sentimentale pour davantage se concentrer sur lui-même. 

Ces années lui ont permis d’en apprendre beaucoup plus sur ses forces et ses faiblesses.

C’est là encore l’attente qui est responsable de la perte de temps et d’énergie. 

Le fait d’attendre toujours plus que ce que l’autre peut réellement nous apporter est responsable de nos souffrances. 

Renoncer à sa vie sentimentale pendant une période permet de se re-concentrer sur soi-même et d’utiliser son temps et son attention à des fins plus personnelles et plus utiles.

Il existe cinq types d’attirances distinctes menant à la création d’un lien :

  • Physique
  • Matérielle
  • Intellectuelle
  • Émotionnelle
  • Spirituelle

Les trois premiers types sont les principales raisons menant à la création d’une relation, néanmoins, ils ne correspondent pas à des critères solides. 

Inversement, l’attirance émotionnelle et spirituelle constituent des critères beaucoup plus puissants et plus durables dans la construction d’une relation.

« Un moine exprime son amour par sa présence et son attention ».

Sur le plan des relations, il vaut mieux viser la qualité que la quantité.

Afin de renforcer les liens, l’Upadesamrta (texte spirituel hindou) préconise six échanges bienveillants. 

Ces six échangent bienveillants permettent de construire une intimité relationnelle :

  • Donner avec intention et recevoir avec gratitude
  • Écouter sans juger et parler avec vulnérabilité
  • Préparer sans attente et recevoir avec présence

L’amour à plusieurs définitions et plusieurs sens : c’est une aptitude qui consiste à être patient et bienveillant.

Selon le Dalai lama, l’amour correspond à l’absence de jugement. 

« C’est en créant de nouveaux souvenirs, en continuant d’apprendre et de grandir ensemble, que l’on attise la flamme de l’amour ».

Les recommandations de Jay Shetty en matière d’activités de couples :

  • Trouver le nouveau dans l’ancien
  • Trouver de nouvelles façons de passer du temps ensemble
  • Aider son prochain à deux
  • Méditer et faire des champs spirituels à deux
  • Imaginez ensemble ce que vous attendez tous les deux de votre couple.

Le chagrin

« Dans toutes les relations, vous avez la possibilité de fixer le degré de joie que vous attendez et le niveau de souffrance que vous acceptez ».

La souffrance est principalement provoquée par notre attachement, et comme le dit le proverbe : il vaut mieux être seul que mal accompagné. 

N’acceptez pas les maltraitances verbales et émotionnelles. 

Jay Shetty préconise trois étapes pour surmonter le chagrin : l’identification, l’introspection et la transformation. 

Ces trois étapes peuvent être appliquées grâce aux actions suivantes :

  • Ressentez chaque émotion
  • Tirez les leçons de la situation
  • Croyez en votre valeur
  • Attendez avant de vous remettre en couple

Chapitre 11 : Le service

« Donner aux autres, c’est se donner à soi-même ».

Jay Shetty nous présente ici l’élément qu’il pense être la clé d’une vie pleine de sens : le service.

Les moines pensent qu’ils ont le devoir de servir, mais que les distractions du monde extérieur leur font oublier leurs objectifs.

L’altruisme permet d’avoir une vie pleine de sens, s’aligner avec l’univers et trouver la paix intérieure.

Ouvrir son cœur et son âme permet d’encourager les autres à en faire autant.

Des études scientifiques ont montré que l’altruisme avait pour effet de diminuer la dépression et l’anxiété.

 » L’altruisme guérit l’ego ».

Le service améliore notre vie et a des effets positifs dans plusieurs domaines :

  • Le service nous relie
  • Le service amplifie la gratitude
  • Le service renforce la compassion
  • Le service renforce l’estime de soi

Bien qu’il soit très difficile d’avoir une vie de service dans nos sociétés modernes, nous pouvons tout de même appliquer l’état d’esprit altruiste qui guide les moines.

La relation à l’argent et à la richesse matérielle est définie par trois états d’esprits : l’égoïsme, la suffisance et le service.

L’idée est d’évoluer et de passer de l’état d’esprit égoïste à celui de service. 

Pour cela, il faut changer son rapport à la propriété en développant son détachement.

« En aidant son prochain, on devient un instrument de la grâce et de la compassion ».

Aider signifie avant tout ne rien attendre en retour. Il y a de nombreuses façons d’aider les autres, tout en gardant en tête que cela ne doit pas obligatoirement être d’ordre pécuniaire. 

Il peut tout simplement s’agir de participer à des maraudes par exemple.

Méditation : Chantez

« Les méditations sonores nous permettent de nous relier à notre âme et à l’univers à travers les mots et le chant ».

Le mot mantra signifie transcender son mental. Les mantras peuvent être récités ou chantés.

Jay Shetty préconise la pratique d’un mantra le matin et le soir (vous pourrez trouver des exemples de mantra dans ce chapitre du livre).

Conclusion – PENSER COMME UN MOINE, Résumé Et Avis Sur Le Livre

Penser comme un moine est un très bon livre. J’ai vraiment apprécié la lecture, j’ai appris beaucoup de choses intéressantes. 

Pour moi qui ai l’habitude de lire des livres de développement personnel, j’ai trouvé le livre très différent de ce que j’ai pu lire jusqu’ici. 

Jay Shetty illustre très bien ses concepts à l’aide d’anecdotes personnelles et s’appuie sur des études scientifiques, ce qui soutient encore plus son argumentation.

Les enseignements du livre sont très facilement compréhensibles et applicables. 

Jay maîtrise son sujet et on peut sentir la réelle passion qui émane de sa part.

Je vous recommande fortement le livre. 

Pour ceux qui traversent des périodes difficiles comme une dépression ou une rupture amoureuse, la lecture du livre peut vraiment vous aider à comprendre et à passer la situation.

Note : toutes les citations et les idées mises en avant dans cet article proviennent du livre Penser comme un moine de Jay Shetty aux éditions Guy Trédaniel.

Celles-ci ont été retranscrites selon ma propre compréhension de l’œuvre.