Au travers de son livre Plus rien ne pourra me blesser (Can’t Hurt Me en anglais), David Goggins nous délivre sa vie et son histoire personnelle très inspirante.
Tout en nous motivant et en nous donnant un ensemble de challenges à réaliser pour nous améliorer, David nous montre la force cachée de notre mental. Il nous prouve à quel point l’être humain peut être fort physiquement et psychologiquement.
C’est par sa volonté, son abnégation et ses rêves qu’il est capable d’affronter les épreuves de la vie et même celles qui laissent présager le pire.
Pour ceux qui souhaitent savoir comment se surpasser mentalement et physiquement, la lecture de ce livre est faite pour vous. Le livre est tellement bon, que je le possède en version papier et en version audio.
Le format audio apporte un plus, car David Goggins complète son ouvrage par des précisions, dans ce qui semble être un mix entre un livre et un podcast, rendant l’expérience encore plus enrichissante (attention le livre est en en anglais).
Découvrez le résumé de son deuxième livre Never Finished en cliquant sur le lien.
Qui est David Goggins ?
« Savez-vous qui vous êtes réellement et les choses dont vous êtes capables ? »
Vous pensez que Superman et Saitama n’ont pas d’égal vivant dans notre monde ? Sachez que vous vous trompez…
Un homme en chair et en os, complètement humain parvient aujourd’hui à leur tenir tête et à les dépasser dans certains domaines.
Je veux bien sûr parler de l’Américain David Goggins (découvrez son portrait complet et détaillé).
Il est le seul homme de l’histoire à avoir parachevé les entraînements d’élite des Navy SEALs, des Rangers de l’Armée de terre des États-Unis et ceux de l’Armée de l’air. Oui oui, vous avez bien lu, rien que ça !
Mais attention, ce n’est pas tout : David Goggins est aussi un ultra marathonien, un ultra triathlonien et le détenteur du record du monde du nombre de tractions en moins de 24h.
Et il est seulement âgé de 47 ans…
Retrouvez ma review de la conférence qu’il a donné a Dublin en cliquant sur le lien.
Une jeunesse insoupçonnée
« Aie le courage de te construire en ne partant de rien… Apprends à changer cette merde pour que ça marche à ton avantage. L’un des meilleurs carburants au monde est d’avoir la mentalité d’un outsider. »
L’histoire de celui à qui on attribue le titre d’homme le plus fort au monde n’a pas toujours été rose et rien ne le prédestinait à accomplir de tels achèvements personnels.
Durant sa jeunesse, le jeune Afro-Américain David Goggins et son frère étaient maltraités par un père violent et autoritaire qui les battait sans raison et les forçait à travailler d’arrache-pied du matin au soir dans l’entreprise familiale.
La mère de David souffrait tout autant que ses enfants. Elle subissait une violence inouïe de la part de son mari qui lui faisait également subir ses adultères.
Consciente que sa vie et celle de ses enfants était en danger, Jackie Goggins décida de s’enfuir et de prendre avec elle le jeune David pour commencer une nouvelle vie dans la ville de Brazil (Indiana) aux États-Unis.
Le racisme et le stress toxique
Sans cesse fatigué durant ses heures de cours à cause du travail imposé par son père, David n’avait qu’une seule solution pour réussir dans ses études : tricher.
Étant très bon dans cette pratique, c’est une habitude qui le suivra durant toute sa scolarité, jusqu’au moment où il se rendit compte des limites de sa stratégie.
Arrivant au lycée, David ne savait ni bien lire ni bien écrire et avait accumulé trop de retard par rapport aux connaissances de ses camarades.
D’autre part, le jeune David Goggins fut pour la plupart du temps victime de racisme à l’égard de sa couleur de peau.
Être le seul garçon de couleur noire de son école lui incombait des insultes et des agressions verbales à répétitions.
Sa jeunesse entière fut d’ailleurs jalonnée d’événements beaucoup trop stressants et trop lourds à supporter pour un enfant d’un si jeune âge.
Pour citer quelques-uns de ces événements :
- Subir de la maltraitance au quotidien
- Etre témoin de la mort d’un de ses camarades d’école écrasé par un un chauffeur de bus
- Etre victime d’injures raciales à répétition
- Subir la perte de celui qui était censé devenir son futur beau-père à la suite d’un assassinat
- Vivre dans la pauvreté quotidienne
David compensa tout ce mal être avec de mauvaises habitudes comme la malbouffe.
À la fin de ses jeunes années d’adolescent, il souffrait d’obésité, de stress toxique et était mentalement détruit.
Le long chemin nécessaire à l’accomplissement de soi
David Goggins avait un rêve au lycée, il voulait rejoindre et servir l’armée de l’air comme le faisait son grand-père.
C’est un rêve qui était renforcé par l’obsession que David avait avec l’histoire de Scott Garean, un sauveteur parachutiste de l’armée de l’air qui avait survécu à une chute libre suite au défaut d’ouverture de son parachute.
Un problème majeur se posa alors quand il fallut passer les examens d’admission pour rejoindre le corps militaire : l’ASVAB test.
Pour être admis, il fallait qu’il obtienne au moins 36 points sur les 99 points que comptent ce test.
Comme à son habitude, David comptait tricher, mais à son grand désarroi, ce type d’épreuves était trop bien surveillé pour qu’il puisse tenter la moindre triche.
Se retrouvant tout seul à une table et sans personne sur qui copier, il obtint le faible score de 20 points sur les 36 points minimums nécessaires à son admission.
L’échec de cette épreuve et celui de sa vie entière lui ont ouvert les yeux. Il était temps pour lui de changer, que sa vie devienne différente sinon il ne survivrait pas.
Le Miroir de Responsabilité
David Goggins comprit qu’il était temps qu’il arrête de se mentir à lui-même. Devant ce qu’il appelait Accountability Mirror où miroir de responsabilité en français, il prenait désormais l’entière responsabilité de ses actes et de sa vie.
« T’es qu’un enfoiré d’idiot ! Tu lis comme un élève de CE2. T’es qu’une blague. Tu n’as jamais rien fait de difficile dans ta vie et tu prétends avoir des objectifs ? »
Il avait compris qu’il était le seul à pouvoir se sauver de cette situation. Le miroir de responsabilité était le moyen pour lui de voir la vérité.
C’est sur des post-it accrochés à ce miroir que David inscrivait ses faiblesses, ses peurs, mais aussi ses objectifs. C’était sa façon à lui de les affronter et de ne pas les fuir.
La transformation mentale et physique
« Personne n’aime entendre la dure vérité. Individuellement et en tant que culture, nous évitons ce que nous avons le plus besoin d’entendre. Ce monde est foutu, il y a un problème majeur dans notre société. »
Pour passer l’ensemble des examens d’admission et être physiquement prêt, il savait qu’un grand changement était nécessaire.
Ce changement n’allait pas seulement être physique, il devait aussi être mental. Se forger une discipline à toute épreuve était devenue sa raison de vivre.
Comme un rituel qui guidait ses journées, David commença à se raser le crâne chaque nuit.
Il se mit également à faire énormément de sport durant son temps libre. Son réveil sonnait à 5 heures tous les matins pour qu’il puisse aller courir, et il alla tous les jours à la musculation.
Pour rattraper le retard intellectuel qu’il avait accumulé durant sa jeunesse, il passa des journées et des nuits entières à l’étude des questions de l’examen.
En un peu plus de six mois, il rattrapa son niveau en lecture et lors de sa troisième tentative à l’examen d’admission, il réussit.
Le retour des vieux démons
Pour pallier la faible rémunération que lui rapportait sa fonction dans l’armée de l’air, David Goggins avait trouvé le métier de nuit d’exterminateur qui consistait à éliminer des cafards dans les restaurants.
Entre son travail de nuit et son travail à l’armée, David était malheureux.
Une fois encore, il renoua avec ses vieux démons et trouva refuge dans la malbouffe. Il arrêta également toutes ses bonnes habitudes et la pratique du sport. En quatre années, David Goggins était passé de 80 kg à 130 kg.
Il comprit alors que ce n’était pas ce à quoi il était destiné, il en voulait toujours plus. À cette époque, l’ambition de rejoindre les Navy Seals s’était développée en lui.
Seul bémol, il ne possédait pas les capacités intellectuelles et physiques nécessaires aux examens d’admission.
L’entraînement des Navy Seals est très dur mentalement et physiquement. Peu d’individus dans le monde sont capables de tenir, il s’agit là d’un des plus difficiles au monde.
Le but étant de former des unités d’élite, il est primordial que ces soldats soient surentraînés.
Pour entrer chez les Navys Seals, il fallait que David passe l’examen de l’ASVAB test associé et qu’il réussisse par la suite la phase d’entraînement des BUD/S et sa fameuse semaine de l’enfer, la Hell week.
La Hell Week était une semaine où il fallait s’attendre à souffrir pendant au moins 130 heures d’affilée.
Pour se faire, David Goggins devait perdre plus d’une cinquantaine de kilos en moins de trois mois, qu’il apprenne à être un meilleur nageur et qu’il améliore sa condition physique.
Malheureusement, il rata à deux reprises les phases d’admissions des tests de L’ASVAB, car ses résultats n’étaient pas suffisants.
Ne lui restant qu’une seule chance pour entrer chez les SEALs et sachant qu’il n’avait plus le droit à l’erreur, il y mit toutes ses ressources et tout son coeur à l’ouvrage.
Travaillant des nuits entières sur l’étude de l’examen et multipliant les exercices physiques simultanément, il finit par obtenir le score nécessaire pour passer les phases d’entraînements.
C’était pour lui le commencement d’une nouvelle vie.
La voie de la souffrance et le chemin vers le succès
« Arrêtez de trouver des excuses. Arrêtez d’être des victimes. Tenez-vous pour responsables et mettez vous à l’aise avec l’inconfort… Et enfin, réalisez vos rêves. »
Pour David Goggins, tout est une question de mental.
C’est au cours de la Hell Week qu’il développa le concept de « Taking Soul » ou de prendre l’âme en français.
En montrant aux instructeurs qu’il n’était pas affecté par leur attitude et par leur mauvais traitement, il les rendait impuissants et renforçait son propre avantage mental.
Son principe était de toujours se dépasser, même quand la douleur et la souffrance étaient présentes.
Bien que les épreuves devenaient plus dures les unes que les autres, il n’abandonnait jamais. Lui et son équipe scandaient haut et fort « vous ne pouvez pas me blesser » (you can’t hurt me) en réponse aux examinateurs qui essayaient de les déstabiliser.
C’est dans l’adversité que David trouvait le plus de plaisir.
Néanmoins, il dut repasser l’entraînement d’admission et la Hell Week à trois reprises à cause de diverses blessures. C’est donc au bout de la troisième tentative qu’il réussit et rejoignit le groupe d’élite des NAVY SEALS.
Se dépasser et devenir unique
Les ultras marathons
Après être devenu Navy SEALS, David Goggins voulait toujours se dépasser et tester ses capacités. Il se mit alors aux courses de très longues distances : les ultras marathons.
Ce sont des compétitions où il s’agit davantage de mener un combat contre soi-même plutôt qu’autre chose.
Dans l’espoir de récolter des fonds pour les familles des Navy SEALS, sa première compétition allait être le San Diego Ultra Marathon, une course de 160 km sur une durée de 24 H.
Petit bémol, David ne s’était jamais entraîné pour et n’avait jamais couru une plus longue distance que celle d’un marathon dans sa vie (42 km). Cette course allait définitivement changer sa façon de voir les choses et de penser.
En effet, elle lui permit de voir à quelle point l’être humain pouvait accomplir de grandes choses.
Durant ces longues 24 heures de souffrance et de remise en question, David avait eu le temps de voir la règle des 40 % à l’oeuvre (concept approfondi dans la partie suivante).
À ce jour, David a complété plus d’une soixantaine d’ultra marathon.
Se distinguer
Pour améliorer ses compétences, se dépasser mentalement et physiquement, il rejoignit l’école des Ranger et obtenait à la fin le titre honorifique d’Homme d’honneur enrôlé pour avoir su diriger et mener son groupe durant l’ensemble des jours de pratique.
« L’école des Ranger était si exigeante et les normes si élevées que seuls 96 hommes sur 308 on été diplômés… la majorité d’entre eux appartenaient au groupe qu’il dirigeait. »
Toujours dans le but de voir jusqu’où ses capacités pouvaient l’emmener, après trois essais, il battait le précédent record du nombre de tractions en moins de 24 heures : le 19 janvier il atteignait les 4030 tractions au bout de 17 heures d’effort.
La règle des 40 % de David Goggins
Il y a selon David Goggins un principe universel qui guide les être humains, la règle des 40 %.
D’après lui, les êtres humains utilisent seulement 40 % de leurs capacités physiques.
Nos actions sont influencées et dirigées par notre mental, celui-ci permet de nous protéger contre la souffrance et la douleur. Le mental a toujours un avantage tactique sur soi-même, car il sait tout de nous : nos peurs, nos défauts, nos qualités, nos envies…
Le mental ne souhaite pas se retrouver dans des situations inconfortables et essaye d’éviter au maximum ce qui est susceptible de lui faire peur. Dès l’instant où un événement semble être dangereux, où qu’un risque semble se présenter (qu’il soit par ailleurs justifié ou non), il va trouver des excuses pour rester dans sa situation de confort initiale.
C’est principalement au moment où on se retrouve au stade des 40 % de nos capacités physiques que le mental commence à se manifester pour nous éviter les situations inconfortables.
Il commence alors à envoyer des signes de douleur et de peur qu’il tentera de justifier par des excuses :
- « Je suis trop fatigué »
- « J’ai trop mal »
- « Je n’y arriverai jamais »
Étant donné que le mental à une forte influence, il est facile de croire l’ensemble des excuses qu’il envoie. Sa véritable force est qu’il ne manque jamais d’inspiration.
C’est justement à ce moment-là qu’il faut reprendre le contrôle de son mental et se poser la question suivante : est-ce seulement une excuse que le mental m’envoie ? Est-ce possible pour moi de dépasser cette limite des 40 % et d’aller jusqu’aux 45 % ?
Les challenges proposés dans Plus rien ne pourra me blesser
Vous pourrez trouver l’ensemble des challenges proposés par David à la fin de chaque chapitre du livre.
Challenge n°1 : Le journal
Prenez un journal et notez vos problèmes, les facteurs qui vous limitent, prenez un moment pour tout noter en ne négligeant aucun détail.
Par exemple, notez tout ce qui vous empêche de réussir dans vos études.
Votre passé et vos histoires personnelles ne doivent pas être une excuse. Cela vous servira plus tard dans la voie vers le changement.
Challenge n°2 : Le miroir de responsabilité
« Si tu regardes dans le miroir et que tu vois quelqu’un qui est évidemment en surpoids, cela veut dire que tu es gros … Accepte-le, car tu dois t’endurcir pour t’améliorer dans ta vie. »
Il est grand temps de combattre votre ego et de devenir la personne que vous souhaitez être. Regardez-vous dans votre propre miroir de responsabilité et écrivez vos objectifs, vos insécurités, vos problèmes et vos rêves sur des posts-it que vous y accrocherez.
L’objectif ici est d’être parfaitement sincère avec vous-même. À chaque étape que vous voulez accomplir, notez les sous-objectifs qu’il faut que vous réalisiez et accrochez-les sur votre miroir.
Challenge n°3 : La zone de non-confort
Le but ici est de sortir de sa zone de confort. Reprenez vos notes et inscrivez maintenant toutes les choses que vous n’aimez pas faire et qui vous mettent mal-à-l’aise.
Essayez de faire toutes ces choses que vous n’aimez pas tous les jours, allez-y petit à petit.
Par exemple, si vous n’aimez pas courir et que vous n’avez pas l’habitude de le faire, commencez par faire un kilomètre sans vous arrêter. Augmentez la distance au fur et à mesure que vous vous sentirez à l’aise.
Il s’agit ici de se construire une discipline de telle sorte à ce que ça devienne habituel.
Challenge n°4 : L’excellence
« Peu importe la façon dont ils te traitent, il y a un moyen non seulement de gagner leur respect, mais aussi de renverser la situation : l’excellence. »
Il s’agit ici de reconnaître qui sont vos adversaires, de gagner leur respect et dépasser leurs attentes, de telle sorte à leur montrer que vous êtes encore mieux que ce qu’ils attendaient.
Si vous êtes encore étudiant, travaillez encore plus qu’il en faut, soyez le meilleur dans toutes les matières, donnez tort à vos professeurs qui vous ont négligés.
Par vos actes et vos résultats, prouvez-leur que vous êtes incroyables, dominez-les en vous servant de leur propre négativité !
Challenge n°5 : La visualisation
Dans chacun des objectifs que vous aurez à accomplir et les différentes épreuves de la vie que vous aurez à franchir, aidez-vous de la visualisation positive pour y faire face.
Imaginez ce à quoi le succès ressemblera quand vous aurez atteint vos objectifs.
Mais ne vous arrêtez pas là, imaginez aussi tout le travail nécessaire pour y parvenir et les points négatifs. Essayez de ressentir les émotions qui en découlent, visualisez-vous en train de traverser les bons, comme les mauvais moments qui vous attendent.
Cela vous permettra d’être mentalement préparé et endurci quand les événements se produiront réellement.
Essayez également de comprendre quelles sont les raisons qui vous poussent à accomplir ces objectifs. Le pourquoi est l’élément sur lequel vous devez porter une attention particulière.
Challenge n°6 : Le pot à cookies de David Goggins et la récompense mentale
Cette méthode est inspirée directement du pot de cookie que la mère de David remplissait et lui donnait pour le récompenser quand il accomplissait de bonnes actions.
Comme pour les cookies de David, pensez-y et récompensez-vous émotionnellement, psychologiquement et physiquement grâce aux précédents accomplissements de votre vie.
Notez dans votre journal tout ce que vous avez accompli jusqu’ici, mais aussi les obstacles vous avez dû surmonter et que vous avez franchis avec succès.
Ajoutez toutes les choses que vous avez initialement échoué, mais qu’à force de persévérance et d’essais vous avez fini par réussir.
Quand vous vous sentirez en difficulté, repensez à ces événements, cela vous donnera la motivation nécessaire pour continuer.
Challenge n°7 : Renforcer son mental
A l’instant où vous ressentirez que votre mental est sur le point de lâcher et que vous êtes sur le point d’abandonner, poussez davantage et augmentez de 10 % l’effort que vous fournissez
Si votre objectif de base était de faire 10 pompes, au moment où votre mental va vous suggérer de vous arrêter, faites-en une supplémentaire.
De cette façon, vous allez apprendre à vous détacher de votre mental et à ne plus le laisser vous contrôler.
Vous devez changer vos croyances négatives, ne les laissez plus vous maîtriser. Votre confiance et votre force mentale vont être grandement améliorées de cette façon.
Il s’agit là d’un challenge que vous pouvez aussi bien appliquer à des activités physiques que mentales.
Si vous vous fixez l’objectif d’étudier durant trente minutes, ajoutez-en trois de plus à la fin.
Challenge n°8 : Programmer ses journées
Construisez votre emploi du temps à l’avance, concentrez-vous sur une seule tâche à la fois, divisez votre journée de manière à maximiser vos efforts pour accomplir vos objectifs.
Cela à pour but de vous aider à vous organiser afin que vous ne perdiez pas de temps inutilement.
Challenge n°9 : Devenir le meilleur
« L’excellence n’est pas quelque chose que tu rencontres une seule fois et qui reste avec toi pour toujours. Cette merde s’évapore comme un filet d’huile dans une poêle chaude. »
Pour être meilleur que tous les autres, il va falloir persister dans tous les efforts que vous fournissez et pendant un long moment.
Continuez dans la voie de l’amélioration, surpassez tous ceux qui vous entourent en vous donnant toujours davantage.
Challenge n°10: L’échec comme motivation
Prenez à nouveau votre journal et inscrivez-y tous vos échecs. N’oubliez pas d’inscrire ceux qui sont les plus douloureux.
Rajoutez-y la façon dont vous avez géré ces échecs et comment ils vous ont affecté psychologiquement. Inscrivez ensuite tous les points positifs qui ont succédé à ces échecs.
À partir de vos échecs, établissez une liste de solutions et d’objectifs qui vous permettraient de faire face aux échecs que vous rencontrez.
Avis et leçons du livre Plus rien ne pourra me blesser
Les leçons du livre
- Nous avons tendance à choisir les chemins qui nous font le moins souffrir
- C’est dans la souffrance que l’on apprend le plus, qu’on s’endurcit et qu’on devient meilleur
- Comme nous le prouve David Goggins, le corps et le mental humain sont capables de beaucoup plus
- L’échec n’est pas une fin en soi et la perception que l’on s’en fait est trop souvent mauvaise
- Les échecs permettent de nous améliorer et de progresser en tant qu’humain
Mon avis sur le livre
S’il y a bien un livre que vous devriez absolument lire, c’est bien Plus rien ne pourra me blesserde David Goggins.
J’ai eu l’occasion de lire de nombreux livres de développement personnel et tout un tas d’autres autobiographies ces dernières années, mais aucun ne m’a autant appris et ouvert les yeux sur l’amélioration et le développement de soi.
Selon moi, il fait partie des meilleurs livres de développement personnel.
La lecture de ce livre m’a apporté de la motivation, de l’inspiration, tout un tas d’émotions et le témoignage sincère et poignant de l’expérience d’une vie hors norme avec un ensemble d’actions pratiques à réaliser.
Si vous voulez en savoir plus sur David Goggins, je vous invite vraiment à aller regarder les différentes interviews qu’il a données. Notamment celle chez Joe Rogan qui est très intéressante et qui vous permettra de comprendre davantage le personnage et sa façon de penser (les vidéos sont en anglais).
Note : L’ensemble des citations et des idées de cet article proviennent du livre Can’t hurt me ou des réseaux sociaux de David Goggins. Les photos de David proviennent de son facebook personnel.